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Base sous-marine : quand l’amateurisme tourne au fiasco
En juillet dernier, j’alertais déjà sur le projet de solarisation du toit de la base sous-marine. Je dénonçais un projet sans ambition, techniquement fragile, qui sacrifiait l’avenir de ce site exceptionnel. Je pointais deux dangers majeurs : une structure inadaptée et une étanchéité compromise. J’ajoutais enfin que l’entreprise retenue n’avait aucune expérience comparable, ce qui constituait un pari risqué pour un monument emblématique de Bordeaux. Trois mois plus tard, les faits me donnent tristement raison. La société EverWatt, via sa filiale BoucL Énergie, vient d’être placée en liquidation judiciaire. Autrement dit, l’opérateur choisi par la Ville pour poser 6 500

Toit de la base sous-marine : le grand gâchis
La Ville de Bordeaux s’apprête à réaliser, sur le toit de la base sous-marine, un projet d’une incroyable frilosité. On nous vend une opération « ambitieuse » de transition énergétique, mais ce qui se dessine est tout sauf visionnaire. En réalité, c’est un projet sans ambition qui hypothèque pour 30 ans l’avenir de ce site exceptionnel, au détriment d’une véritable valorisation écologique, économique et patrimoniale. Un projet sans ambition : seulement 36% du toit sera véritablement exploité Le chiffre a de quoi surprendre : sur près de 36 000 m² exploitables, le projet choisi ne couvre que 13 000 m² de panneaux photovoltaïques. Bien
Conseil de métropole : le passage en régie du stade Matmut Atlantique
Madame la Présidente,Mes chers collègues, Je souhaite commencer mon intervention en replaçant les choses dans une juste perspective. La naissance du grand stade, devenu stade Matmut, a bénéficié d’un large consensus politique : ville, CUB, Région et État ont contribué à son financement grâce à un partenariat public-privé particulièrement favorable pour la collectivité. Aujourd’hui nous avons, collectivement, de nombreuses raisons d’être fiers de ce grand stade : Il s’agit de l’un des stades les moins chers de France, comme l’a souligné la Cour des comptes. Son architecture est saluée internationalement : primé « plus beau stade du monde » en
Conseil de métropole : mon intervention sur le projet de carafe “Eau de Bordeaux”
Madame la Présidente,Mes chers collègues, Je souhaite profiter de l’examen de ce Compte administratif, dont les chiffres confirment la dégradation préoccupante de nos finances métropolitaines, pour attirer votre attention sur une décision qui, au regard de la situation budgétaire, semble tout simplement incompréhensible. Je parle ici du marché public lancé par la Régie de l’eau de Bordeaux Métropole pour la conception, la fabrication et la production d’une carafe en verre siglée “Eau de Bordeaux”, pour un montant total de 480 000 euros TTC. Près d’un demi-million d’euros d’argent public. Personne ne conteste ici l’importance stratégique de l’eau dans nos politiques

480 000€ pour fabriquer une carafe “Eau de Bordeaux” : gabegie et dérive marketing à la régie publique de l’eau.
En matière de gestion publique, il est des décisions qui interpellent. Celle prise par la Régie de l’eau de Bordeaux Métropole de lancer un marché public pour la conception, la fabrication et la production d’une carafe en verre siglée « Eau de Bordeaux » en fait clairement partie. Montant total prévu : 480 000 euros TTC, soit près d’un demi-million d’euros d’argent public. Il ne s’agit pas de nier l’importance de l’eau dans nos politiques publiques. Dans un contexte de dérèglement climatique, de raréfaction des ressources, de tensions sociales et économiques, l’eau est un bien commun précieux, vital, qui doit être protégé, valorisé,

100 000 € par an pour remplacer les élus municipaux par des animateurs professionnels : un mauvais signal pour la démocratie locale
Alors que la France traverse une crise démocratique majeure et que nos concitoyens réclament plus d’écoute et de proximité de la part de leurs représentants, la municipalité écologiste de Bordeaux prend une décision aussi surprenante qu’inquiétante. Un appel d’offre lancé en fin d’année 2024 permettra aux élus bordelais de la majorité municipale de ne plus animer les réunions publiques de concertation (conseils de quartier, ateliers d’urbanisme, concertations thématiques…). A leur place ? Des animateurs professionnels rémunérés à hauteur de 105 600 € TTC par an. Une somme que paieront les contribuables bordelais. Un renoncement au rôle fondamental des élus Cette