Depuis des semaines, peut-être même des mois, chaque prétendant à l’hôtel de ville scrute fébrilement le moindre sondage publié dans la presse. À Bordeaux comme ailleurs, on semble avoir oublié qu’une élection se gagne avant tout dans la rue, au contact des habitants, et non dans des batailles de décimales et de projections. Rien ne résume mieux l’étrangeté du moment politique que ce renversement des priorités.
Pendant ce temps, Nathalie Delattre arpente le terrain, patiemment, obstinément. Elle rassemble autour d’elle une mosaïque politique qui devient jour après jour une véritable force : Les Républicains, le MoDem, le Parti radical, les Centristes, Écologie positive, et d’autres encore, l’accompagnent sans réserve. Tous reconnaissent la légitimité de celle qui fut maire de quartier aux côtés d’Alain Juppé et qui siège aujourd’hui avec détermination dans l’opposition municipale.

Bordeaux doit gagner


Beaucoup espèrent, à juste titre, que cet élan puisse encore s’élargir. Les candidatures de Thomas Cazenave ou de Philippe Dessertine, si elles rejoignaient l’aventure, trouveraient sans nul doute leur place au sein d’un collectif fondé sur le dialogue et le respect. Mais l’union ne se décrète pas : elle se construit. Elle ne peut être confondue avec l’alignement contraint, ni avec une addition mécanique de forces. Elle repose sur une conviction partagée, et c’est précisément cette conviction que le comité de soutien d’Aimer Bordeaux porte chaque jour plus haut. Les bénévoles s’organisent, argumentent, persuadent. Les idées surgissent, se précisent, deviennent concrètes, réalisables.
Car les Bordelaises et Bordelais ne réclament pas seulement un changement de visage : ils réclament un changement de cap. La ville qu’ils ont connue élégante, apaisée, s’est en cinq ans transformée, dans la tension, dans l’enlaidissement, dans la promesse d’un déclin. La « belle endormie » s’est faite brutalement réveillée.
Certains choisiront de naviguer à vue, au gré des sondages et des courbes d’intentions. C’est leur droit. Mais plutôt que de vivre suspendus à des pourcentages qui changent au rythme des marées, il est temps de regarder ce qui ne trompe pas : la dynamique. Et celle-ci, incontestablement, porte aujourd’hui la candidature de Nathalie Delattre.
Notre responsabilité est désormais de renforcer cet élan, d’ouvrir encore la porte à celles et ceux qui souhaitent contribuer à l’alternance municipale. C’est cela, au fond, l’objectif unique et essentiel : offrir aux Bordelais un nouveau souffle, un nouveau projet, un nouvel avenir.

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