Durant des mois, chaque samedi, une partie de la population française nous a interpellé avec force. Malgré des débordements et des violences condamnables, le message était sincère et méritait d’être entendu.

Aujourd’hui, je suis convaincu que la réponse des pouvoirs publics est insuffisante. La prise de conscience concernant la désertification de nos territoires n’a pas encore été suivie de mesures concrètes. La lutte contre la fracture territoriale doit véritablement devenir une priorité politique partagée, du sommet de l’Etat aux plus humbles communes.

Le MoDem Gironde demande, depuis des mois, l’organisation des « Assises girondines des territoires ». Région, Département, Métropole et communes, en étroite collaboration avec l’Etat, doivent resserrer leurs liens et mêler réellement leurs politiques, il y a urgence.

Une question doit être centrale : le maintien et l’adaptation des services publics et économiques. La décentralisation et la solidarité entre les territoires doivent redevenir une priorité des politiques publiques. Cette solidarité doit aussi se renforcer entre la Métropole et ses territoires voisins. Pour cela, je propose la création d’un fonds d’investissement et de solidarité qui pourrait soutenir la création de projets dans les communautés de communes voisines.

Les « Girondins » doivent inventer un nouveau modèle d’entente politique au service des populations de tous les territoires.

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